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 Nicholas Faust ; le pendu.

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AuteurMessage
young marilyn
Poufsouffle - Préfet - Quidditch
Poufsouffle - Préfet - Quidditch
young marilyn


ÂGE : 33 MESSAGES : 722
FEUILLE DE PERSONNAGE

ORIGINE
: NÉ(E) MOLDU(E)

MYSTÈRES
: Rien de bien mystérieux, les gens ne se posent pas de question à son sujet si ce n'est comment elle fait pour arriver à s'impliquer autant au sein de l'école sans crouler sous la pression.

POINTS PERSONNELS
: 2030

Nicholas Faust ; le pendu. Empty
MessageSujet: Nicholas Faust ; le pendu.   Nicholas Faust ; le pendu. EmptyVen 24 Juil - 18:43


FICHE DE PRÉSENTATION
DE PRÉNOM NOM


IDENTITÉ DU PERSONNAGE


PRÉNOM(s) & NOM : Nicholas Faust
DATE DE NAISSANCE & ÂGE :Né en 1980, il va avoir 16 ans le 23 juin.
ANNÉE : Sixième année
ORIGINE * : Il est de sang-mêlé, sa mère (Italienne) était de sang-mêlé, son père (Anglais) était un sang pur.
ANIMAL ÉVENTUEL : Un chat errant qu'il passait son temps à nourrir lorsqu'il n'était pas à Poudlard et qu'il a fini par adopter en le prénommant « Chat ».
CLUB(S) : Oh, Hell no.
BAGUETTE : Baguette en bois de chêne rouge de 31 centimètres contenant le ventricule d'un dragon.
PATRONUS : Ours brun

HORS-JEU


COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ?
Une amie. Gosh, la honte de ressortir cette fiche.
ÂGE IRL : 24 ans
PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR : Kyle Gallner
EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ? Adulte, oui, élève, non. En développement.
DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ? : Non.
AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? :


APPARENCE (300 mots)


PHYSIQUE :

Plutôt court sur patte du haut de son mètre soixante-dix-sept, Nicholas n'a rien de particulièrement séduisant, se situant plutôt dans la norme en terme de beauté. Ni gras, ni gonflé aux stéroïdes, sa musculature est plutôt ordinaire, même s'il est facile de remarquer qu'il s'entraîne quotidiennement histoire de pouvoir peut-être se joindre à l'équipe de Quidditch de sa maison et ce, même s'il déteste ce sport - qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour ? Peau blanche, muni de ses grands yeux aux cernes creuses, Nicholas a le plus souvent l'air malade ou psychotique ou encore, drogué, selon la température et l'heure. Verts plus ou moins foncés, penchant parfois plus vers le noisette ou le gris, son regard exprime très rarement une joie véritable, si bien que ses sourires semblent rarement vrais même si ce n'est pas le cas (il n'y peut rien si sa tête ne semble pas avoir été créée afin d'afficher un air joyeux.) Expression naturellement sérieuse, son visage ni ovale, ni rond, apparaît quelques fois triangulaire selon les angles... lui même n'arrivant pas à décrire sa tête hors du commun et plutôt grosse (les chapeaux lui font rarement), a fini par renoncer à s'observer trop longtemps dans le miroir et ce, même s'il n'avait jamais eu la réelle intention de le faire. Joli sourire affichant de belles dents blanches bien entretenues, le jeune Faust a un minimum d'hygiène qui lui permet de ne pas puer dans les lieux public.

En forme, l'adolescent savoure sa jeunesse en jouant à l'occasion au casse-cou en exécutant quelques pirouettes histoire de se défouler. S'il y en a qui font du jogging ou qui partent sur leurs balais, lui se met à sauter d'un lieu à un autre, préférant les parcours compliqués aux pistes bien droites. De larges épaules, des sourcils bien fournis et des fosettes aux joues - joues n'ayant pas encore été transformées par l'âge, donc plutôt rondes - une nez plat bien que large (surtout gros à ses yeux) Nicholas est un adolescent ordinaire qui ne semble pas avoir de réel complexe et qui prend les choses comme elles viennent, alors il ne paniquera pas si jamais un bouton apparaît sur son visage du jour au lendemain.

Style vestimentaire : L'habituel uniforme de Poudlard, soit la robe de sorcier, lui convient parfaitement même si le fait d'être vêtu d'une robe longue - non, il ne préfèrerait pas porter une robe courte - l'énerve la majorité du temps. C'est qu'il fait chaud dans ce genre de tenue et qu'il n'a pas les moyens de se faire faire du sur-mesure, ni le talent nécessaire pour le faire lui-même et qu'il est hors de question qu'il en fasse la demande à son père, question d'orgueil. Alors Nicholas marche dans les couloirs vêtu d'une robe de sorcier légèrement trop longue pour lui et dans laquelle il lui arrive de s'enfarger. Les foulards, cravates et autres accessoires du genre servant à témoigner de son « patriotisme » envers sa maison, ne sont que très rarement affichés autour de son cou puisque l'élève n'a que faire de la coupe des quatre maisons. Si les accessoires lui sont utiles, il les portera, sinon, il les laissera au placard, étant bien loin de se soucier de son apparence, du moment que la tempête jolie blonde n'est pas dans les parages. Dans ces moments là, il fait l'effort de se placer les cheveux - c'est déjà beaucoup - et de porter ce qu'elle aimerait qu'il porte (macarons, drapeaux, capes, foulards, nez de clown à l'éfigie de l'équipe de Quidditch de sa maison).

Il aura passé ses années précédentes les cheveux teints en noirs, souvent longs, quelques fois trop courts et ce n'est que très récemment, pendant les vacances d'été, que l'adolescent a décidé de retourner à son châtain naturel. À l'extérieur de l'école, un simple t-shirt d'un groupe quelconque et un jean lui suffisent et s'il fait froid, une veste en cuir et des gants feront l'affaire, ses fidèles converses toujours aux pieds. De toute façon, qui pourrait les remarquer sous sa robe trop longue ? Depuis qu'il a laissé le style légèrement gothique pour aller un peu plus vers le punk, Nicholas semble passer plus inaperçu dans les couloirs, Elle ne lui faisant plus remarquer ses accessoires trop morbides à son goût.

Autres : Il arrive à toucher son nez avec sa langue et il peut facilement ouvrir un pot de confiture bien fermé sans l'aide de la magie.


PERSONNALITÉ (300 mots)


CARACTÈRE :

Nicholas, menaçant ? Du haut de son faible mètre soixante-dix-sept, l'adolescent de seize ans n'a rien de bien impressionnant. Musculature bien développée pour un garçon de son âge, (ce qui lui évite de ressembler à un potentiel danseur de ballet (même si ces derniers sont en excellente forme physique), ce n'est certainement pas sa taille qui arrive à impressionner les gens qui l'entourent. Disons plutôt qu'il effraie à sa façon.

Arrogant sans être prétentieux, la réputation de l'élève le suit depuis ses premières années au sein de l'établissement, celui-ci étant reconnu pour ses réactions violentes. Les salles de retenues, les punitions possibles, il les connait du bout des doigts, tout comme les diverses façons de fuir les lieux, si elles existent. Provocateur, il a tendance à défier l'autorité de par ses grands airs de « monsieur-je-fais-ce-que-je-veux-quand-je-le-veux » et n'hésite pas à affirmer le fond de sa pensée même si celle-ci est loin d'être acceptée par la majorité.

Impulsif, il lui arrive souvent de perdre le contrôle sur ses émotions et de se laisser emporter par celles-ci. Non, il n'est pas du genre à pleurer, disons plutôt que les coups de poings sur les bureaux, sur les murs ou encore, rentrer un autre élève dans un mur, sont assez fréquents. Ce n'est pas un gamin qui recherche l'attention et encore moins qui cherche à se faire apprécier des autres, pour tout dire, plus on le craint, plus il se sent bien, car cela lui évite d'avoir à endurer la présence d'autrui dans son cercle social plus que limité. N'allez pas croire que Nicholas est un sans coeur, car c'est bien loin d'être le cas. Pour tout dire, en grand romantique qu'il est, son coeur est pris depuis sa toute première année à Poudlard et par nul-autre qu'une jolie blonde écervelée. Il ne la connait pas vraiment, lui a à peine adressé la parole depuis qu'il fréquente les lieux, mais chose certaine, du moment qu'un abrutis ose dire du mal d'elle, il monte sur ses grands chevaux et fait comprendre à qui veut bien l'entendre que la jolie blonde est une fille bien. Fidèle à l'extrême, Nicholas ne se lie d'amitié que trop difficilement, loin d'avoir hérité du côté naïf de sa mère. Grand protecteur de ses dames, le manque de respect envers le sexe opposé lui est tout simplement insupportable et même s'il lui arrive souvent de se montrer méchant, il est à savoir que le jeune Faust s'imagine lui-même comme peu fréquentable, alors il préfère maintenir les demoiselles éloignées. En même temps, les filles, c'est compliqué, alors mieux vaut pour sa santé mentale qu'il les tienne à distance (Ce n'est pas comme si elles venaient vers lui non plus).

PROJET(S) D'AVENIR : Nicholas est un marginal qui ne poursuit ses études que dans le seul et unique but de pouvoir avoir la paix une fois celles-ci terminées. Plus tard, il aimerait devenir médicomage et voyager partout sur la planète afin d'aller soigner des gens dans les lieux les plus reculés. Il s'imagine pouvoir faire comme sa mère l'avait fait avant lui, vivre librement et sans contrainte autres que les siennes.

Cependant, ses résultats n'étant pas suffisant, et étant un garçon très physique, nul doute qu'il changera d'avis (ou y sera contraint) d'ici la fin de ses études.



HISTOIRE DU PERSONNAGE (800 mots)


Verovedente Da Valle est le véritable nom de ma mère. Non pas que celle-ci se cache sous une fausse identité, mais mon père a tendance à l'oublier, essayant de faire croire à la majorité que je suis né de sa liaison avec ma belle-mère alors que tout le monde sait très bien que je ne suis rien d'autre que le batard de la famille. Imaginez la scène : Un homme marié à une femme depuis six ans, femme avec laquelle il a déjà eu trois enfants, décide du jour au lendemain qu'il en pince pour la jeune sorcière d'origine Italienne qu'il a rencontré lors d'un voyage d'affaire. Sa relation extraconjugale ne dura que quelques mois, la femme en question lui appris qu'elle était enceinte et qu'en vérité, elle n'avait pas encore atteint ses dix-sept ans, mais qu'elle les aurait dans quelques semaines... Enfin, pour racourcir l'histoire, le type a pris la poudre d'escampette en ne laissant derrière lui qu'un faible montant d'argent.

Ma mère vient d'une famille d'excentrique, le genre nomades qui ne supportent pas de rester en place et qui passent leur temps à parler de phénomènes étranges, de signes, comme si tout cela entrait en lien direct avec la politique... Enfin... Ils pensaient que le système des baguettes magiques avait été créé afin de contrôler et de limiter les sorciers dans leurs capacités et c'est pour cette raison que ma mère, bien que sorcière, n'a jamais apprise à manipuler une baguette et n'en possède tout simplement pas. Elle avait dix-sept ans lorsque je suis né et j'ai par conséquent été élevé par mes grands-parents même si elle avait atteint la majorité. Les vieux ont fini par mourir lorsque j'avais quatre ans et ma mère dû alors prendre toutes les responsabilités seule. À la place d'apprendre à lire et écrire, j'eu droit aux leçons de divination. Certes, j'arrivais à lire et écrire quelques petites choses, mais rien de bien excellent et lorsque j'y arrivais, c'était de ma propre initiative et j'apprenais par moi-même. Non, ma mère n'était pas une attardée, disons plutôt qu'elle était spéciale, unique. Avec elle, je m'amusai à me costumer et à attirer les foules... elle ne semblait respecter aucune contrainte, aucune règles, c'était un être libre. Ma mère était magnifique, le genre à ne jamais paniquer, toujours sur d'elle, déterminée. Elle avait des rêves plein la tête et n'hésitait pas à les partager avec qui le voulait bien ; nous avions notre royaume utopique. Si je peux lui donner un seul défaut, ce serait celui d'être naïve. Je l'aime, beaucoup, énormément, mais elle manque de discernement. Elle avait vingt-quatre ans, j'en avais sept lorsque la catastrophe se produisit. La Lune observa la mort et tomba sous son charme face à ses jolies promesses. Le Pendu ne pu rien y faire.

Nous étions partis en territoire sorcier au Royaume-Uni et ma mère fit la rencontre d'un type de belle apparence qui parla de l'aider à m'élever, d'amour, de nouveau monde, qu'elle pourrait l'aider à mettre ses plans au point. La connerie. Ça empestait l'arnaque à plein nez. En gros, le type, un manipulateur à la recherche d'une proie facile, l'utilisa pour exécuter une mission et je n'appris que plus tard qu'il s'agissait d'un supposé mangemort. Ma mère s'était embarquée dans la sombre histoire et alla exécuter les ordres qu'on lui avait donné, mais cet idiot devait ignorer qu'elle ne possédait aucune baguette magique. Insouciante, elle manqua son coup et eu le ministère de la magie sur le dos. Elle raconta la vérité, personne ne la cru malgré les techniques utilisées, le type à sa défense s'était avéré être un incompétent et rapidement, elle se retrouva derrière les barreaux d'Azkaban pour un crime que l'on a jamais voulu me raconter, pas même brièvement.

Sous l'effet du Véritaserum, elle déclara que mon père était Aaron Faust et la suite ne fut qu'un enchaînement de dispute entre lui et ma belle-mère et la perte d'une possible promotion. J'ai passé deux ans en classe d'appoint afin de rattraper mon retard majeur et c'est seulement à mes dix ans qu'on commença à me parler de Poudlard. Entre temps, mon nom passa de Da Valle à Faust, j'en appris un peu plus sur les règles/lois du monde magique, sur ce qu'était un sortillège... les trucs basiques qu'il me fallait connaître pour éviter de passer pour un idiot au sein de la société, car désormais, il me fallait faire attention à ce qu'ils allaient penser de moi.

Pour en revenir à ma vie avec ma mère, je n'ai jamais eu l'impression d'être un fardeau pour elle. Certes, nous manquions souvent de choses nécessaires à nos besoins essentiels, mais je ne me souvient pas avoir été malheureux. Aujourd'hui, j'ai la possibilité de lui envoyer des lettres sans en recevoir en retour, aucun droit de visite et même si parfois, il m'arrive de douter qu'elle puisse les recevoir, je continue à lui envoyer de mes nouvelles et à demander des siennes avec l'espoir qu'elle puisse un jour me répondre et qu'elle ne m'ait pas oublié. Mon père tente de me faire oublier jusqu'à son existence et de mon côté, j'essai de lui pourir la sienne autant que possible.

Avec Aaron, il n'y a pas de demi mesure, c'est soit blanc, soit noir et avec moi, il voit le plus souvent en noir, faut dire que je suis le mouton noir de la famille (histoire de faire un mauvais jeu de mot). Ma belle-mère, une brunette ordinaire que je n'apprécie pas, évidemment, est d'une haute lignée de sang-pur, comme mon père d'ailleurs, qui tient énormément à sa réputation. Comme son mari a osé la tromper avec une femme de sang mêlé, disons qu'elle me considère comme une erreur de la nature et me traite en conséquence. Ces deux-là ont eu sept enfants, dont quatre sont mes aînés, deux mes cadets et un qui a le même âge que moi... mais je ne m'entends avec aucun d'eux. Pourquoi ? Car je ne veux pas bien m'entendre avec eux et que de leur côté, ils ne le veulent pas plus, c'est bien notre seul terrain d'entente.

Intérieurement, j'ai toujours su que j'étais un sorcier. Ma mère s'affirmait comme sorcière bien qu'elle n'agissait pas comme toutes celles que je côtois aujourd'hui et de mon côté, si ma mère était une sorcière, il était certain que j'étais moi-même sorcier. La chose s'est confirmé à mes sept ans lorsque j'ai fait une crise à mon père pour qu'il me ramène ma mère, car j'en avais marre de lui (c'est toujours le cas). Le Pendu demanda à l'Empereur de lui décrocher la Lune et dans un dédain absolu, celui-ci refusa de réaliser sa dernière volonté. Les tuyaux de la maison ont commencés à faire un drôle de bruit avant de se fendre et d'innonder le sous-sol... Ma belle-mère m'en veut toujours pour ce désastre, car depuis, elle n'a jamais réussi à retrouver sa bague de mariage malgré tous les sorts du monde.

Donc ! À onze ans, j'ai été au chemin de traverse acheter mon matériel scolaire pour ma première année d'étude à Poudlard et du même coup, ma baguette magique dont je ne me détache plus aujourd'hui pour des raisons pratiques. J'ai passé mes deux premières années d'études à être persécuté par mes frères aînés avant de me rebeller pour passer proche d'échouer ma troisième année à cause de mon mauvais caractère et de ma supposée délinquance. J'ai passé ma quatrième année en solitaire, les cheveux longs, le genre gothique démodé qui faisait en sorte que personne ne veuille l'approcher et cette année, j'ai fait de mon mieux pour réussir mes BUSES histoire de ne pas avoir à rester plus longtemps qu'il le faut chez la famille une fois mes études terminées. Là, ce sont les vacances d'été et je les passes encore et toujours en solitaire (c'est volontaire, j'aime ça et suis très loin d'être à plaindre) à déhambuler un peu n'importe où. J'me suis fait couper les cheveux et suis retourné à ma couleur naturelle après les avoir porté noirs... Je passe la majeure partie de mon temps à marcher en territoire moldu - ça m'évite de rencontrer des indésirables de l'école ou de la famille. J'essais d'étudier un peu le corps humain, car j'aimerais bien devenir médicomage ou guérisseur ou encore, travailler dans le département des accidents et catastrophes magiques afin d'aider à trouver les causes de la mort... enfin, à la morgue... les morts sont beaucoup plus posés que les vivants (vous remarquerez que j'aime bien les jeux de mots pourris). Ou peut-être que je pourrais essayer la justice magique... comme avocat ou un truc du genre, mais les lois et moi, ça fait deux.


EXEMPLE DE RP (1000 mots)


Tout le monde doit connaître ce qu'est un bal pour débutante. Vous savez, ces filles en robes blanches qui doivent être lancées dans la société ? Non ? Peu importe, restait que le père de Nicholas était aussi paniqué qu'une mère sachant que sa fille allait débouler les escaliers dans sa supposée "magnifique" robe, exception fait que l'adolescent allait seulement salir le nom de sa famille de par sa simple présence de Faust au sang mêlé à l'académie de magie. La honte, la honte, la honte... comment pouvait-il en être autrement ? Alors qu'il n'avait que onze ans, Nicholas affichait déjà la tête d'un détraqué prêt aux mille et un coups pour pourrir la vie de son noble paternel. Était-il en manque d'attention ? Désirait-il de l'argent ? Son père lui avait tout promis si jamais il ne posait pas de problème à l'établissement, s'il se tenait tranquille dans son coin, bien sage, connaissant que trop bien son fils dérangé qui risquait de se faire remarquer dès le premier jour... D'un autre côté, le vilain Faust avait eu droit aux menaces de ses aînés qui tenaient à conserver leur quotte de popularité, et aux reproches de sa belle-mère qui n'appréciait pas du-tout la façon dont il s'était coiffé, donnant presque l'impression d'avoir les cheveux gras tellement il avait appliqué de produits pour conserver ses mèches en batailles de façon à contrer les sortilèges de "madame-je-veux-que-tout-soit-parfait". Non, il n'était pas bête, il savait bien que cette hystérique allait tenter de l'arranger à la dernière minute de façon à ce qu'il n'ait pas le temps de tout remettre en place et pour la cause, juste pour irriter un peu plus ses Ô combien pauvres petits nerfs, le soir même avant la rentrée, il avait appliqué tous les produits possibles et dormi avec de façon à ce qu'à son réveil, il lui soit impossible, à sa belle-mère, de remédier à la situation. Ça allait apprendre à cette folle-dingue qu'elle n'était pas la seule à savoir se servir de shampoings anti-décoiffant (pouvant affronter ouragans, pluie et toutes autres tempêtes redoutables pour le bon maintien des cheveux).

S'étant couché tard afin d'exécuter ses plans machiavéliquement décoiffants, Faust en vint à oublier d'actionner l'alarme de son réveil matin, mais ne s'en rendit pas compte immédiatement lorsqu'il arriva enfin à ouvrir les yeux. Très calme, l'adolescent fut sorti de son sommeil profond par les bruits de pas qui parcouraient l'immense maison et le craquement quasi continue des marches de l'escalier. À croire que toute la p'tite famille avait décidé de lui pourrir son matin. Vêtu d'un bas de pyjama, torse nu, la trace d'oreiller encore sur son visage et les cheveux volontairement en bataille, le futur élève de Poudlard déambula maladroitement dans la maison, traversant le couloir pour aller voir ce qui pouvait bien se passer. Il savait très bien qu'il vivait présentement chez les fous, mais il y avait une limite à ce qu'il pouvait endurer en terme de bruit.


    « MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS LÀ ?!! »


Nicholas passa proche de passer par-dessus la rampe d'escalier tellement le cri aigüe de sa belle-mère lui déchira les tympans. Il avait l'air de faire quoi présentement ? Elle était dingue ou quoi ? C'était eux les cinglés à qui il devait poser la question ! Et sa demie-grande-soeur qui le fixait avec dédain du haut des marches... et son père qui s'arrêtait net dans l'entrer pour le fixer avec de grands yeux... et ses demi-frères... et la femme de ménage... tous avec des valises entre les mains...


    « Ah... merde.- Imbécile.- T'es un imbécile ma parole ?- Ce con.- Il te reste moins de dix minutes pour te préparer, nous sommes déjà en retard sur notre horaire. »


Il ne prit pas la peine de répondre aux commentaires, passant à côté de sa grande perche de demie-soeur afin de retourner à sa chambre, s'habiller. Ils étaient en retard ? De combien de temps et par rapport à quoi ? Une fois habillé, l'adolescent fut saisi violemment par son père qui l'entraîna vers le restant de la famille, sa belle-mère se saisissant de ses bagages.


    « Avec un peu de chance, on arrivera à temps pour prendre le train à la dernière station. »


Et s'ils n'y arrivaient pas ? Non pas qu'il s'en inquiétait réellement, étant trop en retard mentalement pour comprendre pleinement la situation, mais Nicholas sentait la pression familiale l'étouffer présentement, comme si le stress de chacun des membres de cette famille faisait en sorte de le faire suffoquer, lui qui ne demandait rien d'autre que de pouvoir prendre son temps afin de réveiller, calmement, chacun des cellules de son corps. Le véhicule s'arrêta net et se vida aussi rapidement qu'il s'était rempli, ses frères et soeur ayant déjà leurs valises en main, courant presque jusqu'à la station. Les yeux encore à moitié fermés, l'adolescent fut déstabilisé, passant proche de tomber, lorsque sa belle-mère lui donna brusquement son sac et ses valises sur un chariot pour finalement le pousser en direction de la bâtisse.


    « Suis les autres où tu ne sauras jamais comment te rendre là-bas. »


Façon claire et nette de lui signaler que ni elle, ni son père, n'allait l'accompagner jusqu'au train afin de lui montrer le chemin. Haussant les épaules, résolu à se débrouiller seul, Nicholas se dirigea tranquillement vers la station de train, remarquant quelques sorciers ici et là, difficilement ignorables de par leur manque de savoir en matière de mode moldue. Sans trop s'en rendre compte, le jeune homme se retrouva à suivre une fille de son âge, plutôt grande, blonde, souriante, qu'il s'amusa à dévisager le temps de se rendre au mur qu'il allait devoir traverser.


    « Bon, tu vas devoir bien m'écouter maintenant... »


Le col de son chandail venait de se resserrer autour de son cou, sa grande-perche de soeur, Becky ( Rebecca Faust ), venant de l'agripper afin de l'arrêter dans sa marche pour lui expliquer le fonctionnement du « on traverse le mur » dont il avait très peu entendu parlé. Malheureusement pour lui, son esprit étant préoccupé par un tournesol humain qu'il avait perdu de vu par la faute d'une soeur aînée ne désirant pas avoir la honte de sa vie lorsque son demi-frère viendrait pour rentrer dans le mauvais mur, il n'écouta aucunement les bons conseils prodigués et fut contraint d'essayer de faire comme elle... Une fois de l'autre côté, l'adolescent percuta bon nombres d'élèves avec son chariot avant de le laisser aux responsables et d'apercevoir, du coin de l'oeil, des cheveux blonds disparaître à l'intérieur d'un wagon. Il était peut-être fou, mais allez savoir pourquoi, il eut l'impression qu'il était de son devoir de partir à la poursuite de cette personne. Bousculant élèves et parents, n'ayant qu'une seule idée à l'esprit, retrouver la jolie blonde de la station, Nicholas monta à bord du train son sac toujours sur le dos et les yeux plus grands que jamais. Ses cheveux en batailles, son regard fuyant (c'est qu'il regardait tout autour de lui à la recherche du tournesol) aux cernes creuses, pas la peine de vous dire qu'il faisait peur à voir et que les autres élèves, surtout ceux de première année, n'hésitait pas à se mettre en boule ou à se compresser contre un mur sur son passage.

Parcourant à grandes enjambées le long couloir, ouvrant et refermant violemment chacune des portes de chaque compartiments, l'élève de première année commençait déjà à se créer une mauvaise réputation au sein des autres étudiants sans pour autant s'en rendre compte. C'est que lorsque Nicholas désirait quelque chose, aussi stupide et inutile cette chose pouvait-elle être, il se devait de tout faire pour l'avoir ou la retrouver, quitte à passer pour l'imbécile de service, même si la majorité du temps, il ne s'en rendait pas compte, ses pensées n'étant occupées que par son obsession du moment. Sur son chemin, l'élève de première année rencontra un élève de deuxième et loin d'être impressionné par la différence d'âge, n'hésita pas à le rentrer dans un mur en le soulevant par le col. Le pauvre bleu et bronze allait probablement être traumatisé à vie, mais Nicholas n'avait que faire de l'état psychologique de ce grand maigre à l'apparence timide. Prosper Wagner, Prosper Wagner, Serdaigle ! Qu'est-ce qu'il en avait à foutre de son nom ou de sa maison, de ce qu'il pouvait lui offrir ? Nicholas ne désirait rien de ce que le trouillard pouvait bien possédé si ce n'était une toute petite information.


    « Où est-elle ?! »


Par chace que tout le monde était déjà bien installé dans un compartiment... sauf lui, ce Prosper Wagner qui avait dû vouloir aller aux toilettes, car sinon, probablement qu'il aurait eu une note à son dossier pour avoir violenter un autre étudiant.


    « Qui ?! Mais quii ? - La grande blonde.- Mais y'en a pleiiin de bl-- Belle, blonde, souriante qui fait... penser à un tournesol.- ...- La dernière blonde que t'as vu passer ici ? - Le compartiment là-bas à gauch- »


L'élève fut relâché et laissé au sol sans même une seule autre considération de la part de sa brute. Décidé, Nicholas se dirigea vers le compartiment indiqué par le Serdaigle sans se retourner, sans même réfléchir à ce qu'il ferait ou dirait une fois en face de la personne tant recherchée. Une fois devant la porte coulissante, il put entendre des rires féminins auxquels il ne porta pas plus attention qu'il le fallait, mais comble de l'horreur, lorsqu'il ouvrit brusquement la porte, quatre paires d'yeux se tournèrent vers lui et les rires cessèrent. Une jolie brune aux yeux plus bleus que le ciel lui-même en période de beau temps, lui adressa la parole sur un ton plus ou moins autoritaire.


    « Euhm, désolé, mais c'est complet. - On pourrait essayer de lui faire une place ! - Evel- Evelyn ! Tu m'écrases contre la fenêtre !- Désolé Livie, mais peut-être qu'il n'y a plus d'autres places ailleurs.- Mais il n'y en a plus ici aussi à moins qu'il ne préfère s'asseoir au sol...- J'aimerais bien m'asseoir au sol, moi.- Euh, je vais aller voir s'il y a de la place ailleurs. »


L'élève de première année referma la porte coulissante avant de continuer son chemin, songeur. Elle était belle, blonde, possiblement stupide, mais ça, il s'en foutait complètement, ne le remarquait pas vraiment. Écrasant de nouveau Wagner contre un mur afin de passer devant lui lorsqu'il ouvrit la porte d'un autre compartiment, Faust alla s'installer en avant du Serdaigle sans dire un mot, comme si le fait qu'il l'ait encastré dans un mur n'avait aucune importance.
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