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 Fool me once, shame on you

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AuteurMessage
young marilyn
Poufsouffle - Préfet - Quidditch
Poufsouffle - Préfet - Quidditch
young marilyn


ÂGE : 33 MESSAGES : 722
FEUILLE DE PERSONNAGE

ORIGINE
: NÉ(E) MOLDU(E)

MYSTÈRES
: Rien de bien mystérieux, les gens ne se posent pas de question à son sujet si ce n'est comment elle fait pour arriver à s'impliquer autant au sein de l'école sans crouler sous la pression.

POINTS PERSONNELS
: 2030

Fool me once, shame on you Empty
MessageSujet: Fool me once, shame on you   Fool me once, shame on you EmptyJeu 30 Avr - 16:07

« Hey, Liv’ » Elle s’était retournée, en quête de la provenance de cette voix qui lui était si familière. À cette heure, il ne pouvait plus y avoir grand monde dans les couloirs de l’école. La réunion du bureau des étudiants s’était terminée une dizaine de minutes plus tôt et pourtant, elle avait de nouveau l’impression d’être au beau milieu de cette dernière. « Théo ? » Toujours moins hostile lorsqu’il y avait absence de témoins, sa voix se fit plus douce que lors de la rencontre. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Les mains dans les poches, il était adossé au mur, l’air aussi décontracté qu’à son habitude… à cela près qu’elle remarquait une certaine raideur dans ses bras, ses épaules, tout le haut de son corps. Nerveux. « On doit parler… » Les yeux grands ouverts, elle l’observa fixement sans rien dire. Tout cela lui était beaucoup trop familier. Elle se souvenait encore de sa façon de l’approcher lorsque, dans la même position, il l’apercevait à la sortie des cours. « Je n’en ai pas envie. » Cela ne l’arrêta pourtant pas et, dans l’intention de couper court à cette conversation, Olivia se retourna pour continuer son chemin. La détermination du Gryffondor n’en fut pourtant pas affectée. « Liv’ ! » Elle sentit sa main se fermer sur son bras et sans attendre qu’il ne la force à se tourner, Olivia le fit elle-même. Brusquement. « Qu’est-ce que tu me veux Garner ? » Il la lâcha, quelque peu décontenancé par tant de hargne, mais il en fallait plus pour effrayer le rouge et or, surtout de la part de Richester. Il la connaissait comme le fond de sa poche depuis le temps. Leur relation n’avait certes pas duré longtemps, mais il n’en faut pas tant pour apprendre à connaître une personne aussi prévisible. Elle avait beaucoup changé, mais restait la même. Après tout, plus les choses changent, plus c’est pareil. « Je n’irai pas au Chaudron Baveur avec toi. Il en est hors de question. » Il n’avait qu’à lui faire croire que l’idée venait d’elle, la laisser tout organiser comme elle l’entendait. Le tour serait joué dès qu’elle sortirait son agenda. Elle verrait ses disponibilités et chercherait immédiatement à combler l’un des espaces vide y figurant. Cependant, il ne s’était probablement pas attendu à ce qu’ils soient forcés de se voir près de deux semaines plus tard. La préfète en chef était on ne peut plus bookée. Ils allaient se voir un samedi, tard en après-midi, à la Tête de Sanglier, lieu peu fréquenté que lui avait fait découvrir l’armée de Dumbledore lors de l’une de leurs premières réunions. « Laisse-moi tranquille, maintenant. » Peu désireux de lui laisser l’occasion de changer d’avis, Théo ne se fit pas prier.

Ce n’est qu’une fois parti qu’Olivia commença à s’interroger quant à la raison de ce rendez-vous. Il voulait lui parler, mais lui parler de quoi exactement ? Ils n’avaient plus rien à se dire.


◊ ◊ ◊ ◊ ◊


Du rouge, hors de question. Des plans pour qu’il s’imagine qu’elle tentait désespérément de le reconquérir. Un tailleur ? Le visage d’Elaheh lui fit comprendre que non, avoir l’air aussi professionnelle dans un endroit pareil risquait d’attirer l’attention tout autant sinon plus que d’y débarquer vêtue de sa robe jaune canari à pois blancs. Dans le doute, la solution miracle était toujours de porter du noir. Faute d’avoir été mise au courant, et preuve de son manque de connaissance en matière de mode, Olivia revêtit une jolie robe de printemps. Rose. Sans manches. Aucun accessoire, des ballerines pour chaussures et son énorme sac brun à bandoulière pour gâcher le tout. « Bon, j’y vais. On se voit ce soir ! » Elaheh tenta de lui faire savoir qu’il était encore trop tôt, mais Maddison la retint, sachant pertinemment qu’Olivia avait conscience de l’heure. S’il y avait bien un plaisir que la préfète aimait à s’accorder, c’était bien celui d’être trop en avance. Ponctuelle ? Certes, mais si elle l’était, c’était surtout qu’elle aimait prendre connaissance de son environnement avant les autres, s’y installer, tout observer, se détendre, lire… L’attente n’existe pas lorsque l’on est bien avec soi-même et savons occuper notre temps à autre chose que l’impatience et le désir de passer à autre chose.

C’est la tête dans un livre (les Hauts de Hurlevent), qu’Olivia arriva à Pré-au-Lard et traversa un et puis deux pâtés de maison après avoir marché en ligne droite le long de la rue Principale. L’auberge n’avait pas fermée ses portes depuis sa première et dernière visite, mais elle doutait grandement que l’hygiène des lieux se soit améliorée depuis. Enfin, il ne fallait pas s’attendre à grand-chose de la part d’un établissement qui avait fait preuve d’aussi mauvais goût pour son logo. Une tête de sanglier, du sang, sur un linge blanc. Dégoûtant.

L’élève de Poufsouffle posa sa main sur la poignée de la porte d’entrée, mais la retira tout aussi tôt lorsqu’elle sentit quelque chose de graisseux entrer en contact avec sa paume.
« Yurk! » Elle essuya cette dernière sur la porte en bois avant de retenter l’expérience, mais fut contrainte de s’arrêter lorsque la porte s’ouvrit sur elle, la faisant basculer vers l’arrière directement dans les poubelles. « Hey ! » La personne qui sortait du pub ne sembla même pas la remarquer. « Non mais, vous pourriez faire attention ! » Aucune réponse. *Où va le monde.* La préfète se releva maladroitement  et repris son combat avec la poignée avant de finalement parvenir à entrer dans le pub. « Bonjour ! » Elle avait oublié une fraction de seconde qu’elle ne faisait pas son entrée dans une salle de cours, mais bien dans un bar. Le rouge pris immédiatement d’assaut ses joues auxquelles le soleil s’était déjà attaqué en y faisant paraître ces quelques tâches de rousseurs qui revenaient à chaque été. L’endroit était si peu fréquenté et pourtant, elle trouvait le moyen d’avoir honte d’elle-même. Pour dire que ce genre de choses n’a rien à voir avec le nombre de témoins, qu’un seul suffit ou que pire encore, le problème se situe entre les deux oreilles.

Olivia traversa rapidement le bar et alla se poster au comptoir. Toujours aussi crasseux. Quelle idée de venir ici aussi. Garner allait en entendre parler. Après la porte, le tabouret fut son second défi de la soirée. À une telle hauteur, elle se demandait bien qui pouvait réussir à s’y asseoir. Monsieur Yvo n’aurait eu aucune difficulté, mais cet infirmier n’était visiblement pas humain. On ne pouvait avoir d’aussi longues jambes et prétendre faire partie des mortels.
« Il… y a quelqu’un ? » Une fesse sur la chaise, l’autre dans le vide, une main agrippée au siège, l’autre au comptoir crasseux, c’est en y mettant l’énergie du désespoir qu’Olivia parvint à escalader l’objet qui n’était pas même foutu d’être confortable. Cette auberge ne semblait pas des plus fréquentés, pour un samedi après-midi. Elle était pourtant passé devant le Chaudron Baveur et il y avait foule là-bas, de quoi faire perdre la tête à un serveur. Et ici, pas l’ombre du serveur. Peut-être avait-il réalisé que cet établissement tombait en ruine et abandonné le navire ?

Son sac à ses pieds et son livre sur le comptoir, Olivia repris sa lecture où elle en était (la disparition de la petite Cathy). Absorbée par l’histoire, elle ne remarqua pas que l’individu qui l’avait bousculée était revenu ni même que la température extérieure avait considérablement changée. Pouvait-on lui en vouloir ? La crasse du comptoir était on ne peut plus présente sur les carreaux qui leur servait de fenêtre. La pluie, la neige, le vent, le soleil, d’où elle était, tout se confondait pour n’être que boue.
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